AAPPMA Belfort Bavilliers

La pêche spécifique des truites

L’ouverture de la truite sonne généralement le début de la saison de pêche en eau douce. L’espoir est grand d’y faire le premier poisson de la saison. Pour réussir le jour de l’ouverture, il n’y a pas une technique miracle mais bien plusieurs techniques efficaces à connaître.
Dès le printemps, les truites se nourrissent de larves qu’elles retrouvent en quantité au fond de l’eau. La teigne est l’appât roi en ce début de saison, dans les eaux basses et claires. Si les eaux sont teintées, le porte­bois ou vers d’eau sera plus adapté. Un gros vers de terre de terre peut faire toute la différence sur des eaux en crue très teintées.

Un peu à la façon de la pêche a la mouche, le but de la pêche au toc est de lancer un appât naturel et de le laisser descendre dans le cours d’eau aux endroits où sont cachés les poissons. Lorsque celui-ci saisit l’appât, le pêcheur perçoit un coup (un “toc”) dans la ligne et peut ferré l’imprudent gourmand.
La pêche au toc ne nécessite pas de matériel sophistiqué : une canne à anneaux ou à fil intérieur préférable dans les endroits encombrés, 3 à 5 mètres, du fil, quelques plombs pour alourdir le montage, bouchon spécifique, un hameçon… c’est tout ! Le poisson doit voir arriver en premier l’appât et non les plombs. L’enfilade de plombs qui orne le bas de ligne possède 4 caractéristiques essentielles amenées à varier :

La dégressivité
Le poids
La densité
La distance à l’hameçon

Les postes à prospecter sont bien sûr là où se tiennent les truites, faire glisser l’esche aussi naturellement que possible. Pratiquée par de nombreux pécheurs, peut être rentable ou décevante, selon la connaissance de la rivière.

**Nos rivières, en première catégorie comme la Rosemontoise et deuxième catégorie comme la Savoureuse

Pour tous les pêcheurs, la pêche à la mouche est le sommet de l’art. La technique de pêche à la mouche consiste à utiliser de minuscules leurres appelés “mouches artificielles” et représentant des insectes divers et de les déposer en surface aux postes où sont supposés se cacher les poissons.

Quand l’appât flotte à la surface de l’eau, on appelle cette technique, la pêche à la mouche sèche. Il existe des autres techniques de pêche à la mouche, les mouches noyées, les nymphes ou imitation de petites larves, les streamers ou imitations de petits poissons.
Pour cette pêche, certaines connaissances de bases sont indispensables, le poisson, ses réflexes, ses habitudes, son alimentation, l’eau, le courant, la rivière, ses obstacles,…. le choix des mouches.
Les adeptes de la pêche à la mouche utilisent une canne ou ” fouet “, en carbone très souple, un moulinet fixé en bas de canne qui joue à la fois le rôle de réserve de fil et de frein en cas de combat avec un poisson . Le moulinet équilibre le poids de la canne. Il peut être manuel ou automatique. Le moucheur utilise une soie (le fil) qui est l’élément propulseur du leurre et qu’il faut ” fouetter ” pour obtenir une distance de lancer, ensuite le bas de ligne fait la transition entre la soie et la mouche. Enfin, fixée à l’extrémité du bas de ligne, vient la mouche.
Même lorsqu’ils pratiquent le no-kill, les moucheurs sont souvent munis d’une épuisette à maille fine, qui leur permet de décrocher le poisson sans risquer de le blesser.

**Malheureusement, les parcours de l’Aappma ne sont pas les plus adaptés à cette pratique, mais cela reste possible sur certaines portions de la rivière Savoureuse et de la Rosemontoise, il est toujours possible de pratiquer aussi sur les étangs, par exemple au moment des lâchés de truites du printemps ou après nos journées truites (suivez l’actualité sur ce site).

La pêche au vairon manié est essentiellement destinée à la pêche de la truite bien qu’elle pourrait être tout aussi efficace sur bon nombre de carnassiers… d’ailleurs cette technique a son équivalent pour les autres carnassiers, le poisson mort-manié. Cette pêche, qui se pratique à roder, demande peu de matériel, une canne à moulinet, des montures (où l’on fixe les vairons) de types et de poids différents, une épuisette et bien souvent des wadders ou des cuissardes. Une canne de 2.7 m semble l’idéale pour ne pratiquer que cette technique, trop courte, votre canne ne pourra pas vous servir à animer votre monture sous elle lorsque le poste est un creux sous une souche, trop longue elle sera gênée par les branches et vous empêchera d’effectuer des lancers corrects.
Comme toute pêche à roder, on évolue de poste en poste en pêchant les zones susceptibles d’accueillir une truite. La touche de la truite est généralement assez franche lorsque celle-ci a décidé de mordre.

**Nos rivières, en première catégorie comme la Rosemontoise et deuxième catégorie comme la Savoureuse (à l’ouverture du carnassier)

Cette pêche regroupe les techniques qui consistent à rechercher la truite à l’aide d’un lancer avec des leurres imitant principalement les petits poissons dont elle se nourrit.

Choix du leurre, discrétion de l’approche et connaissance des postes, précision de lancer, réalisation de l’animation du leurre,… ces pêches de précisions vous permettront de rechercher les truites jusqu’au cœur de leurs caches.
Cuillères tournantes, petites ondulantes, et de plus en plus poissons nageurs et leurres souples, autant d’expériences à découvrir et à perfectionner à travers cette pêche itinérante permettant de rencontrer la reine de nos eaux vives.
La pêche de la truite peut se pratiquer dans tous les secteurs abritant des populations de truites essentiellement en 1ère catégorie, mais elle est particulièrement adaptée pour les ruisseaux et les petits cours d’eau encombrés où la pêche à la mouche est plus difficilement exécutable.
On peut pratiquer depuis la berge ou en wading (pêcher en marchant dans l’eau) suivant les configurations.
Il est également possible de pratiquer la pêche de la truite aux leurres dans les rivières un peu plus larges de seconde catégorie (A l’ouverture du carnassier, attention)
Il faut une canne à lancer («un lancer ») suffisamment courte et sensible pour projeter des leurres de faibles poids et être à l’aise sur des petits ruisseaux. Un moulinet offrant un équilibre avec la canne choisie, donc plutôt léger et de petite taille. Avec un nylon de faible diamètre entre 14 et 16/100 assurant en même temps une facilité de lancer ainsi qu’une discrétion nécessaire dans les petits ruisseaux. On pourra éventuellement monter en diamètre en fonction de cours d’eau pêché et surtout de la taille potentielle des poissons s’y trouvant (20 voir 22/100). Ne pas oublier une épuisette pour ne pas trop manipuler le poisson, une petite pince et si nécessaire cuissardes ou waders.
Une des qualités essentielles sera donc la précision du lancer.
**Nos rivières, en première catégorie comme la Rosemontoise et deuxième catégorie comme la Savoureuse (A l’ouverture du carnassier, attention )

Se pratique en lançant en amont ou face à soi, et en laissant dériver la ligne vers l’aval. Le pécheur glisse sa ligne à proximité des caches, dans les veines d’eau à courant. L’appât dérive près du fond, de petites retenues obtenues en freinant la dérive de la ligne faisant remonter l’appât.
Une canne à anneaux, de 4 à 5 mètres, équipée d’un moulinet léger, fil de 14 à 18/100. Des plombs échelonnés sur une ligne, un flotteur en forme de poire, de petite taille. Cette pêche peut aussi se pratiquer en étang, comme notre Aappma y déverse quelques truites pour l’ouverture ou pendant les journée truites.
**Nos rivières, en première catégorie comme la Rosemontoise et deuxième catégorie comme la Savoureuse (et étangs)

Le buldo (imitant une bulle d’eau) est utilisé dans les rivière plus large, ou sur des grands plans d’eau, étangs. La boule plastique est plus ou moins lestée par la quantité d’eau qu’on y introduit. La ligne se fixe en un point et de l’autre extrémité est accroché un bas de ligne. Les appâts sont diverses, teignes, vers de farine, vers, sauterelles, etc. Le mouvement du buldo en surface attire l’attention des truites.
La bombette qui ressemble un peu, technique venant d’Italie, flotteur lesté permettant de lancer une esches au loin, de 30 à 40 mètres..

Cette pêche peut aussi se pratiquer en étang, comme notre Aappma y déverse quelques truites pour l’ouverture ou pendant les journée truites.
**Nos rivières, en première catégorie comme la Rosemontoise et deuxième catégorie comme la Savoureuse (et étangs)

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