Famille : Crustacés
Sommaire Aspect: les écrevisses possèdent un corps entièrement recouvert d’une carapace dure dotée de nombreuses articulations. Ce corps comprend deux parties : le céphalothorax (tête et thorax soudés) et l’abdomen articulé. La tête se termine vers l’avant par une épine (rostre) et porte les yeux, les antennes (2 longues et 2 courtes) ainsi que des mandibules à la face inférieure. Le thorax est garni de cinq paires d’appendices : les grandes pinces, et quatre paires de pattes locomotrices (dont les petites pinces). À leur base se situent les branchies – organes de la respiration – protégées par la carapace.
Les trois espèces d’écrevisses indigènes dont l’Ecrevisse à pattes blanches originellement la plus représentée, sont progressivement supplantées par cinq espèces d’écrevisses exotiques à ce jour recensées sur le territoire.
Les agressions sur le milieu (détériorations de l’habitat, pollutions, réchauffement des eaux,…) et la colonisation par des écrevisses exotiques envahissantes sont les principales causes de régression des écrevisses natives. Il est donc essentiel d’identifier les espèces rencontrées afin d’agir
en conséquence.
Écrevisses à pattes blanches:
C’est l’écrevisse de nos ruisseaux non pollués et bien oxygénés de plaine et de montagne, où elle accompagne souvent la truite. Elle se reconnaît à sa coloration brun-vert uniforme et à la couleur blanche (d’où son nom) de la face inférieure des pinces rugueuses.
Bien que présente dans de nombreux endroits, cette espèce est protégée par une réglementation sévère de sa pêche (périodes d’ouverture très courtes, taille minimale de 9 cm).
Ecrevisses américaines:
Cette écrevisse très fréquente n’atteint pas une taille importante (souvent moins de 10 cm). Sa carapace est brun foncé et les segments de l’abdomen sont marqués de taches brunes. Les pinces sont lisses, se nourrit de végétaux et d’animaux.
Introduite en Europe en 1890, cette espèce n’a cessé de s’étendre dans tous les réseaux hydrographiques. Elle se reproduit souvent deux fois en été. Résistante, elle supporte des eaux chaudes et calmes. Elle vit dans les fleuves, les canaux, les étangs.
Durant la première année, elle mue environ 8 fois, 4 fois durant la deuxième et ensuite une ou deux fois par an. Lorsqu’elle quitte sa carapace, l’écrevisse très affaiblie est molle et durant les deux jours qui suivent, elle est très vulnérable.
La pêche :
Les écrevisses se pêchent à la balance. Chaque pêcheur a droit à 6 balances, (diamètre 30cm au maximum et mailles 27mm au minimum).
Il s’agit d’un filet fixé sur une armature ronde et soutenu par des cordelettes. Le pêcheur dépose sa balance au fond de l’eau grâce à une perche (voir photo) , ou à la main s’il pêche directement à son aplomb.
Pour attirer les écrevisses dans la balance, il faut l’appâter : viande, poissons morts, abats, croquettes pour chien… Il faut que « ça sente » !
On relève alors la balance, au bout de quelques minutes, pour remonter les écrevisses.
Attention : les écrevisses américaines ne doivent pas être remises à l’eau. Quant aux pattes blanches, mieux vaut se renseigner sur place puisque les périodes d’ouverture sont très brèves.
Un guide d’identification a été réalisé, nous vous invitons à le consulter. IL apporte les connaissances synthétisées indispensables pour identifier rapidement une écrevisse observée. –> Guide à télécharger ici
Où trouver ce poisson, quel étang, quelle rivière de notre Aappma ? Voir dans le bandeau bleu ci-dessous.
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